Été 2024 – 1er programme
Force et tendresse
Après le succès remarquable du Kol Nidrei par Nicolas Hugon en 2021, nous poursuivons notre exploration de l’œuvre de Max Bruch. L’Octuor, écrit dans l’année de mort du compositeur, a été donné pour la première fois en 1937 et seulement édité en 1996. Il est aujourd’hui très bien défendu par les grands interprètes qui transmettent avec verve l’intensité toute romantique et l’énergie débordante notamment du troisième mouvement.
Le concerto pour trompette et puis le concerto pour violoncelle qui sera interprété dans notre deuxième programme permet la comparaison entre deux œuvres de Joseph Haydn, écrites à trente ans d’intervalle. Le premier vous séduira par son lyrisme qui est accentué par le choix de la trompette en Mi bémol, moins brillante et ainsi moins souvent utilisée que celle en Si bémol.
Le Trio d’Antonin Dvořák, la plus « brahmsienne » de ses œuvres, clôt notre premier programme sur un ton fougueux, inhabituellement sombre et tragique pour ce compositeur. La terminaison en majeur du dernier mouvement est d’autant plus éclatante et libératrice.
Programme
Max Bruch (1838-1920)
Octuor pour cordes en Si bémol majeur (1920)
Joseph Haydn (1732-1809)
Concerto pour trompette en Mi bémol majeur (1796)
Simon Lasserre, trompette
